La sophrologie est un allié dans l’accompagnement médical, que l’on soit la personne malade qui suit un traitement ou l’aidant. La sophrologie, c’est s’accorder un moment de pause pour se reconnecter à soi, à ses besoins dans l’instant présent.
Technique alternative codifiée par Caycedo, elle agit et sur le corps physique et sur le mental, l’esprit. Elle est dite « méthode psychocorporelle ».
De par ses principes, la sophrologie permet d’agir sur le mental par le corps et inversement. En effet, si vous ressentez de la détente physique musculaire, votre mental se détend lui aussi. Si vous visualisez un endroit dans lequel vous vous sentez en sécurité, vous décontractez naturellement vos muscles. Vous vous décrispez progressivement.
Bien que créée pour un usage thérapeutique (Caycedo était neuropsychiatre), la sophrologie s’utilise désormais dans le développement personnel. Cette méthode d’accompagnement s’adaptent en fonction des besoins de chacun.
Elle repose sur la respiration, l’évocation positive. La sophrologie utilise aussi l’alternance de la contraction et de la décontraction musculaire volontaire ce qui induit la relaxation. Il s’agit également d’un art de vivre, d’une philosophie de vie.
Plus d’informations sur la sophrologie ici.
Tout d’abord, la sophrologie permet de mieux gérer son stress et ses émotions, de manière générale. De plus en plus d’établissements hospitaliers travaillent en collaboration avec des sophrologues, voire même salarient des sophrologues. Le sophrologue n’intervient certes pas dans le traitement médical à proprement parler. Mais en tant que professionnel de la relation d’aide, il a toute sa place.
En effet, il est parfois intéressant, notamment lors d’un parcours de soin, de permettre à chacun d’apaiser ses angoisses. Le malade peut progressivement acquérir et/ou entretenir des compétences et capacités d’adaptation. Ces capacités sont utiles face à sa maladie et à son état pouvant évoluer à tout moment.
En ce qui concerne l’aidant, la séance de sophrologie apparaît comme une parenthèse. La séance lui permet de se retrouver avec lui-même, s’ancrer dans un instant pour lui, afin de se ressourcer et être, peut-être, plus à même d’accompagner le malade.
Le but de la sophrologie est, ici, clair : tenter de vivre de la meilleure des façons possibles avec la maladie. Elle amène, éventuellement, sur le chemin de l’acceptation. Il s’agit ici de l’acceptation de la maladie, l’acceptation de son état du moment qui peut évoluer .
De plus, certaines techniques permettent de défocaliser des douleurs. Elles agissent un peu comme si elles diminuaient l’intensité de certaines douleurs. La sophrologie ne nie pas ce qui ne va pas (bien) mais met en lumière ce qui est positif, ce qui va le mieux (ou le moins pire pourrais-je dire si c’était correct).
Enfin, certains exercices agissent sur le sommeil, aussi bien sa qualité que sa quantité. Pouvoir glisser dans les bras de Morphée de manière sereine et en sécurité n’est pas chose donner pour tous.
Pour les personnes atteintes d’un cancer, cette discipline peut permettre aussi de mieux vivre la chimiothérapie ou les traitements.
Les résultats d’une étude publiée par l’Inserm (Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale) met en évidence un lien entre le stress psychique et les réactions du système immunitaire.
Ainsi, lors d’une infection, le stress psychique que la maladie génère diminue de manière importante l’efficacité des défenses immunitaires.
Sophie Ugolini (directrice de recherche Inserm au Centre d’Immunologie de Marseille-Luminy) a démontré que le stress fragilise le système immunitaire. Parfois ce même système est mis également à rude épreuve par les traitements indispensables à la survie ou la guérison. Le stress peut même dans certains cas augmenter les effets secondaires des traitements.
La sophrologie par son levier dans la gestion du stress peut aider à mieux vivre la maladie : depuis l’annonce du diagnostic, la prise en charge médical et jusque dans l’après maladie.
Un malade se doit de suivre les recommandations du corps médical le prenant en charge. Il peut être acteur avec la sophrologie. Il ressent alors la sensation de ne plus (autant) subir sa maladie et ces conséquences. La sophrologie vient donc en complément du traitement allopathique.
Le mot d’ordre reste et demeure l’adaptation du sophrologue à son client (malade ou aidant). Les stimulations permettent une plus grande conscience effectuées debout, surtout pour celles en lien dans le présent (Relaxation Dynamique du 1er degré). L’état du moment nécessite parfois une adaptation des techniques en fonction des capacités de chacun.
C’est tout l’intérêt et la richesse de cette pratique dite alternative qui s’adapte à chaque séance à l’accompagnement médical. Toutes les stimulations peuvent être adaptées en position assise voire allongée (si nécessaire).
En même si parfois le malade s’endort avant la fin de la séance, notamment avec des techniques de relaxation, c’est ce qu’il y a de mieux pour la personne en cet instant précis. Le sommeil pris n’est plus à prendre.
Entendre le diagnostic d’une maladie se vit très souvent comme un véritable ras de marée. La vie personnelle, familiale et professionnelle sont très généralement touchées simultanément. L’entourage est aussi impacté. L’estime de soi et la confiance en soi et en l’avenir diminuent alors.
La sophrologie permet de se recentrer sur l’instant présent, le moment à vivre tel qu’il se présente, sans jugement ni interprétation.
Être malade, vivre avec la maladie est un véritable chamboulement dans une vie. Beaucoup d’émotions naissent et peuvent sortir, ou pas. C’est dès ce moment précis que le mental, l’esprit prend le dessus sur le corps. Les pensées envahissent et il est alors compliqué d’éteindre le cerveau. Cela impacte très souvent le sommeil, alors même que le sommeil permet au corps de se régénérer.
En prenant de temps à autre, puis régulièrement, le temps de se poser là, d’écouter son propre corps, que l’instant présent permet d’être vécu. La sophrologie permet cela, en toute bienveillance (ou du moins, avec le plus de bienveillance possible). Elle remet en place le « être un corps », sans rester uniquement dans le « avoir un corps », comme si la vie décèlerait.
La sophrologie permet de rétablir une relation, une connexion entre le corps et l’esprit. Même si l’écoute du corps permet parfois d’identifier des douleurs plus ou moins agréables à ressentir ou à vivre, des tensions, cette technique permet d’expérimenter la vie, son propre corps dans l’instant.
Cette méthode vise aussi l’acceptation d’un corps qui parfois change au grès des traitements et des maladies, mais aussi de l’âge.
Afin de profiter pleinement de ses bienfaits, il est primordial de pratiquer la sophrologie entre les séances, avec les informations retenues. Il n’y a ni réussite ni échec. La pratique est comme une nouvelle découverte, un nouveau moment et se vit différemment à chaque fois.
C’est de par la répétition, que l’autonomie s’acquiert. Et l’autonomie amène à la confiance en soi, à la confiance en ses capacités d’adaptation et de réussite et par extension, à l’estime de soi. Il peut être alors possible d’entrevoir ses propres capacités à se rétablir totalement ou partiellement, pour vivre un peu plus ici et maintenant.
En gardant un mental positif, des montagnes peuvent être déplacées. Cette méthode permet alors de garder la tête en dehors de l’eau : un véritable état d’esprit qui peut faire la différence dans un suivi médical.
Accepter, ou vivre avec, grâce à la sophrologie, permet de s’accorder la liberté de mieux vivre la vie au quotidien, dans son accompagnement médical et après.
La sophrologie est à adapter à chaque personne. Les besoins sont en effet différents d’un individu à l’autre.
Généralement, la sophrologie permet de booster la confiance en soi, l’estime de soi, (re)devenir acteur de sa vie, améliorer et/ou optimiser son sommeil, préparer à un examen ou une compétition, accompagner à la parentalité, se ressources pour retrouver de l’énergie et bien plus encore.
Pour en savoir plus, cliquez ici.
Envie de passer à l’action et de découvrir la sophrologie ?