Grâce à mon expérience en sophrologie, mais également en réflexologie, reiki et autres soins, je suis intimement convaincu de la force et de l’impact du mental, de la conscience sur notre corps.
En ce qui concerne la sophrologie, elle se base sur 4 principes fondamentaux. Le premier principe est l’adaptation à tout à chacun. Ensuite, il y a le corps comme élément pour prendre conscience du moment présent (principe du schéma corporel comme réalité vécue). Le principe suivant est la réalité objective (non jugement, prise de recul). Et le dernier fondement est l’action positive.
L’action positive permet d’agir sur le corps en agissant sur le mental ; et inversement. Ainsi, en cas de stress avec des manifestations physiques (cœur qui s’emballe, mains moites…), vous pouvez agir sur votre conscience. Plusieurs techniques sont possible afin de vous détendre mentalement, et par effet ricochet, vous détendre physiquement. Ce principe est utile notamment dans la vie professionnelle, lorsque des émotions se manifestent physiquement et que la raison disparait.
En vous concentrant sur l’instant présent, vos ancrages et votre corps ou encore la respiration, vous avez le moyen d’agir sur la sphère physique. Que de bienfaits si, malgré la situation dans laquelle vous vous trouvez (salle d’attente, dans les transports en commun…), vous arrivez à vous évader.
Ô quelle joie de s’offrir une balade en toute légèreté et sérénité dans un lieu que vous appréciez particulièrement. D’ailleurs, que ce lieu soit réel ou imaginaire, le cerveau ne fait pas la différence. Les effets se font ressentir dans le mental et le corps physique.
La respiration joue également un rôle prépondérant dans les leviers d’action du mental. Elle s’utilise dans plusieurs pratiques (dont la sophrologie). En choisissant de ralentir progressivement votre respiration, la consommation d’oxygène diminue. Ainsi, le cœur bat moins vite, la pression artérielle baisse et la tension des muscles diminue. La présence à soi est alors d’une autre qualité.
La relaxation est d’autant plus profonde, tout comme le sentiment éventuel de bien-être, par les ondes alphas diffusés par le cerveau, qui se situe entre veille et sommeil.
Curieuse de découvrir ce que d’autres, des spécialistes pensent de la puissance du mental, j’ai lu des livres dont « La solution intérieure, réveillez le potentiel de guérison qui est en vous » de Thierry Janssen.
La partie qui m’a le plus marqué concerne les éléments rapportés sur le placebo. Le placebo est un médicament fictif, c’est-à-dire sans effets, qui est donné à titre expérimental, afin de vérifier les effets d’un traitement. Pour cela, un groupe témoin reçoit un placebo, qui n’a donc aucun effet propre ou spécifique sur une pathologie alors que le groupe test reçoit le médicament dont les effets sont testés.
Dans de nombreuses études, qui sont rapportés dans ce livre, il est fait mention que le groupe témoin réagit parfois autant que le groupe qui reçoit le « vrai » médicament. Parfois même, le placebo, s’il a un emballage étiqueté au nom d’une grande marque, a des effets qui dépassent ceux d’un générique. Loin de moi l’idée de penser, ni même de suggérer, que les médicaments n’ont pas d’effet ou de raison d’être. Tout traitement prescrit par un médecin ou spécialiste issu du monde médical, quel qu’il soit, doit être pris et suivi scrupuleusement.
L’effet placebo interroge, et m’interroge personnellement sur le procédé thérapeutique, « hypothétique » diront certains. Il s’agit là, selon moi, du pouvoir du mental. Qui n’a jamais utilisé le baiser magique avec un enfant qui vient de tomber ? Ou même asperger d’un spray magique (uniquement de l’eau) une pièce pour éloigner les monstres ou les cauchemars ?
Je ne cherche pas ici querelle avec des personnes dont les croyances sont différentes des miennes.
Pour la médecine traditionnelle chinoise, chaque organe (et entrailles) a un rôle physiologique et aussi une émotion à gérer. Une émotion peut avoir un impact sur le corps physique ; le stress en est le meilleur exemple. C’est pour cela que la réflexologie accompagne aussi bien les problématiques, que les troubles physiques et/ou émotionnels.
Ici encore, la réflexologie ne se substitue pas à la médecine allopathique. En apaisant, relaxant le mental, le corps tout entier peut se détendre, et inversement.
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