La musique est un outil à utiliser, dans la gestion du stress, et ce, sans modération, à part le volume sonore qui est à maîtriser.
La musique est un ensemble de vibrations sonores qui sont perçus par l’organisme comme un véritable massage interne. Ces vibrations transitent à travers le nerf auditif. Ils se dirigent tout droit vers le cortex limbique.
Le chemin des sons ne passent pas dans d’autres zones du cerveau qui pourraient éventuellement analyser et contrôler la réaction d’un individu qui écouterait de la musique. Ainsi, le cortex limbique est seul chef d’orchestre. Et comme c’est le siège des émotions, la musique est source d’émotions, sans aucune censure de la part du néocortex.
Pour résumé, la musique est une arme fatale dans la gestion des émotions et du stress. C’est bien pour cela, qu’une musique forte et soudaine dans un film indique un moment riche en suspens avec un cœur qui peut se mettre à battre plus vite suite à l’effet de la libération de cortisol. Alors qu’une musique romantique suscite une émotion plus douce et pleine de sentiments d’amour.
La musique permet d’adoucir les mœurs mais également d’agir sur le stress. En effet, des recherches scientifiques montrent que la musique a des effets sur le corps. C’est pour cela que le rythme, le tempo et les paroles sont des ingrédients de réussite d’une musique. Le musique, que cela soit la bande sonore ou les paroles, sont à l’origine de la libération des hormones suivantes :
En situation stressante, le corps sécrète de l’adrénaline puis du cortisol. Le niveau de cortisol doit ensuite redescendre à un niveau bas sous peine d’altérer l’organisme. Par la musique et ses effets, le niveau de cortisol baisse pour retrouver un état de calme et d’apaisement.
Sachant que les goûts musicaux sont propres à chacun, il paraît évident qu’une musique qui adoucit le stress pour une personne peut, ne pas fonctionner de la même manière sur une autre personne. C’est tout le caractère unique de l’individu qui est mis en lumière ici.
Par exemple, il est possible d’écouter de la musique lors de l’accouchement ou d’intervention chirurgicale, afin de limiter les effets de l’anxiété et du stress. Il s’agit ici de musicothérapie. Il est dont important de noter que la musique a un impact positif dans la gestion du stress.
La partie de la musique qui agit le plus sur le corps est le tempo. Avec un tempo calme et lent, votre corps est susceptible de « se caler » sur ce rythme en vous permettant des respirations profondes, une baisse de la tension artérielle et un ralentissement du rythme cardiaque. A l’inverse, une musique avec un tempo soutenu est à même de stimuler le corps et l’incitant à bouger.
Pour combattre le stress tout au long de la journée, il n’y a rien de mieux que de se créer un rituel musical en fonction des différents moments de votre journée.
Pour vous aider au réveil, vous pouvez programmer une musique entrainante, qui vous invite à vous lever et à bouger. Quelques pas de danse, un air fredonné et vous voilà prêt à gravir des montagnes.
Pour un moment de concentration (lecture, travail ou études), vous privilégiez une musique instrumentale qui a un tempo compris entre 50 et 80 battements par minutes.
Au moment du coucher, vous pouvez diminuer encore un peu plus le tempo de la musique. Une musique autour des 60 battements par minutes est favorable pour faire de rêves. L’effet sera probablement atteint au bout de 30 à 45 minutes car ce tempo favorise la relaxation et le sommeil.
Si vous êtes un perfectionniste, vous pouvez aussi adapter votre playlist à vos déplacements de la journée. Ainsi, en marchant, vous faites environ 120 pas par minute. Trouvez une musique qui se cale sur ce tempo. Si vous faites du vélo face au vent, vous pouvez opter pour une musique avec un tempo de 160-180 battements par minutes.
Pour résumer, même si l’impact de la musique sur le stress dépend des goûts musicaux de chacun, la musique dite de relaxation, de part son tempo bas, favorise la gestion du stress, ce qui impact positivement l’organisme. A consommer sans modération, tout en maîtrisant le niveau sonore afin de chouchouter le nerf auditif.