Quelles sont les origines de la sophrologie ?

Les origines de la sophrologie remontent aux années 1950-1960.

Les balbutiements de la sophrologie 

« La première grande valeur de l’homme, c’est l’homme lui-même. » Alfonso Caycedo

Initialement, Caycedo était un neuropsychiatre colombien fortement intéressé par le fonctionnement du cerveau. Selon lui, les patients ingurgitaient trop de médicaments. Il cherche d’autres pistes. Il se forme alors à l’hypnose, qu’il pratique sur ses patients. Caycedo n’obtient pas les résultats escomptés, avec la pratique de l’hypnose qui est alors considérée comme du charlatanisme dans le cadre hospitalier.

Il décide donc de partir à la rencontre d’autres cultures, d’autres pratiques en Orient lors d’un long voyage initiateur. Il découvre les états de conscience modifiés.

La création de la sophrologie

Caycedo codifie la sophrologie dans les années 1950. Il s’inspire notamment du yoga, de l’hypnose, la méditation, de la relaxation, du zen et du bouddhisme.

C’est en 1960 que le corps médical hospitalier accepte la sophrologie. La date couramment retenue pour la naissance de la sophrologie est donc 1960.

Définition de la sophrologie par Caycedo

Selon lui, la conscience est avant tout corporelle. Il crée ainsi une méthode psychocorporelle : une méthode qui agit sur le corps et le mental (*esprit). La sophrologie est constituée de techniques de relaxation dynamique, de techniques de respiration, de techniques de visualisation.

Mais elle ne s’arrête pas là. C’est également une philosophie de vie, un art de vivre. C’est avant tout la capacité à vivre l’instant présent par le corps, sans jugement ni interprétation. Lorsque cela est bien maîtrisé, la sophrologie invite à travailler sur le futur, avec par exemple des visualisations dans des situations particulières. Il peut s’agir ainsi de préparer une situation, un évènement : examen, parentalité ou … Cette méthodologie de la vie est aussi utile pour s’axer sur le passé afin d’en retirer le positif. Cette technique permet également de conscientiser ses propres valeurs.

Caycedo crée la sophrologie de manière à ce qu’elle puisse s’intégrer relativement facilement dans le quotidien, en toute autonomie. Ceci nécessite évidemment un entraînement personnel entre les séances.